Il y a du changement en perspective dans le domaine de la formation continue, mais la réforme en cours est-elle de notre temps ?
Ce n’est pas la première fois cet hivers que je suis un peu étonné de voir les membres du gouvernement en décalage avec le monde qui les entoure et qu’ils sont censés diriger.
Il y a eu le remaniement ministériel qui a fait courir la rumeur de la nomination de monsieur Lefebvre à l’économie numérique, lui qui venait de se faire piéger par un journaliste de RMC, ne sachant pas répondre à la question : « c’est quoi le web2.0 ?»
OK, on ne peut pas tout connaître mais là c’est pas raccord avec la mission.
Il y a eu plus récemment la loi sur le piratage ou le téléchargement. Le législateur pensant qu’il arrivera à juguler les libertés on-line pour sauver les droits d’auteur, là où il faudrait plutôt repenser complètement le modèle économique.
Il y a eu ce micro-trottoir dans les couloirs de l’assemblée, qui a mis en lumière le manque de connaissances de nos députés sur ces aspects de peer to peer, de streaming, … alors qu’ils s’apprêtaient à légiférer sur ces notions. Ils ne lisent pas les fiches ! précisait Karoutchi.
Alors voilà maintenant qu’une réforme de la formation continue va être menée en ce début de printemps sans que les aspects e-learning ne soient abordés.
Attention chers amis politiques, si vous prônez l’innovation, il faut que cela soit dans tous les domaines un des aspects de votre réflexion, sinon vous aurez juste un train de retard, et on sait à quel point cela risquerait de nous coûter très cher.
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