Le monde bouge et se soulève.
La communication est au coeur de ces grands mouvements citoyens et politiques en Tunisie, en Egypte, en Libye, ... l'ensemble de la planète, y compris pour sa composante capitalistique et financière vit en ce moment au rythme des soulèvements des peuples qui décident de chasser leurs tyrans. Si nous sommes au courant en temps réel de ces événements et si la vague se propage de frontière en frontière, c'est sans doute que dans la rue chacun peut filmer avec son télphone portable, témoigner de la situation, publier sur youtube ou sur facebook, et ainsi réclamer une démocratie dans une logique activiste2.0
Ce matin une interview depuis la frontière tuniso-lybienne était diffusée en boucle sur BFM, et les gens dans la rue expliquaient qu'ils étaient opprimés et baillonés de manière insupportable : on les provait de leur liberté d'expression en ayant coupé internet et facebook.
Facebook est donc devenu en quelques années le symbole de la liberté d'expression et de la démocratie.
Interdire facebook est donc un acte de privation de cette liberté d'expression et un acte politique antidémocrate de premier ordre.
Alors ? Certains continuent de penser que facebook est un phénomène de mode ?
Hstoire drôle égyptienne entendue ce matin qui complète de billet :
Moubarak arrive au paradis et rencontre Nasser Sadat. Ce dernier le salue et lui pose la question :
" poison ? Assasinat ? "
Moubarak répond :
" non, Facebook "
Rédigé par : Eric | 24 fév 2011 à 08:36