Eric BLOT - Awak'iT

aime quand les analogiques sont minoritaires

Voilà c'est fait !
En deux ans on aura vu basculer l'équilibre analogiques vs numériques dans le camps de ces derniers.
Les lecteurs ont choisi : ils ont massivement voté pour les livres digitaux.

Il suffit pour cela de recenser, au bord de la piscine de cet hôtel, ce que chaque lecteur tient entre les mains.
Kindle, iPad et autres tablettes sont majoritaires, surtout si on leur ajoute les voix des smartphones.
Je ne dis pas qu'il n'y a plus de pavés aux couvertures colorées sur certaines chaises longues de ce havre de paix pour csp+ occidentaux en mal d'été, mais je constate qu'ils ont perdu le monopole il y a deux ans, et qu'ils sont maintenant minoritaires.

Nous en étions certains au bureau, même si certains continuaient de plaider pour le papier et ses vertues sensuelles et tactiles. C'était sans compter sur les avantages réels du livre numérique dématérialisé.
La valeur d'usage aura eu raison de la nostalgie.
Comment partir en voyage avec 10 romans et autant de magazines ?
Comment annoter, rechercher sur internet, et documenter sa lecture ?
Comment en profiter pour faire un petit sudoku entre deux siestes ?
Comment decider d'acheter un romans américain ou français, quand on est perdu au bord d'une piscine du Nord de la Thailande ?

Evidemment à chaque fois la réponse est le livre numérique.
C'est sans doute encore un peu cher mais nous sommes en face d'un deploiement qui sera probablement aussi spectaculaire que celui du téléphone cellulaire.

Bonne année à tous, qu'elle vous réserve du contenu, du digital et d'heureux événements !

aime quand ça bouge, pas quand ça tremble...

Une pensée pour tous les amis japonais croisés il y a quelques temps à Tokyo ou Kyoto, et aussi aux collaborateurs d'Awak'iT originaires du l'empire du soleil levant.

Nous avons donc décidé de dédicacer le header de mon blog à Shibuya.

Merci Alex pour le resize de ma photo.

La parité homme femme en France : un débat qui se prolonge à Pékin

Le débat n'est pas nouveau, mais l'équilibre n'est toujours pas d'actualité dans notre pays.

Les illustrations sur le non respect de la parité homme femme sont toujours très nombreuses :

• combien de femmes PDG d'entreprise du CAC40 ?
• quelle différence de salaire à poste équivalent dans les grands groupes ?
• combien de PDG de PME de la gente féminine ?
• ...

Les proportions sont loin d'être à 50/50.

Mais le tableau officiel des médailles des jeux olympiques de Pékin illustrerait lui aussi cette particularité française ?

A ce jour la France est au 11ème rang avec une délégation de 323 sportifs (à peu près à parité la délégation). Ce classement (pour ceux qui ne connaissent pas bien les règles olympiques) est basé sur le nombre de médaille d'or (4 pour le France). Celles d'argent et de bronze ne servant qu'à départager les ex-aequos.
Au nombre total de médailles la France est 5ème avec 28 médailles !

MAIS seulement 3 médailles pour nos françaises. 1 en argent et 2 en bronze.
Nos sportives n'ont donc pas contribué au classement officiel et atteignent péniblement les 10% des médailles moissonnées.

Que se passe-t-il ?
Les autres pays dans le tableau n'affichent pas un tel décalage !
Nos équipes comprennent pourtant un grand nombre de championnes du Monde.

Merci de vos lumières, je ne trouve pas d'explication sur ce parallèle entre le sport et l'entreprise en France.

La flamme olympique est passée par le toit du Monde !

Pour beaucoup ce n’est pas significatif, d’autant que le symbole de cette flamme est particulièrement déprécié cette année, en France et un peu partout dans le Monde.

Sur le plan sportif c’est un véritable exploit : l’équipe qui vient de gravir l’Everest est du plus haut niveau (24 Tibétains, 10 Hans, 1 Tu, 1 Tujia). 3 femmes seulement, mais une aura une place de choix !

L’Everest à la frontière du Népal et du Tibet, est également hautement symbolique. Sagarmatha pour les Népalais, Chomolungma pour les Tibétains, signifie la déesse mère, la déesse de l’univers.
Et c’est une femme Tibétaine qui a effectué le dernier relais (il parait le plus dur évidemment pour des raisons d’altitude et de raréfaction d’oxygène : les conditions y sont extrêmes dans cette zone baptisée « zone de mort » )

Pour ma part j’y vois un signe fort qu’envoie la Chine au reste du Monde !
Et cela tombe entre l’ascension et la pentecôte …

La télévision était là évidemment, on n'arrête plus la technologie.
http://video.msn.com/dw.aspx?mkt=en-us&from=truveo&vid=a7553ee6-6600-46fa-92a3-be98de9b78ac

Cyworld facture 300k$ jour pour des pixels

Nous avons assisté ce matin (un peu tôt) à une très bonne présentation de Cyworld par le responsable high tech de la mission économique en Corée

Cela fait un moment, 3 ans à peu près, qu’on observe Cyworld et plus largement le succès des réseaux sociaux, au sein de l’agence. On peut véritablement parler d’un succès incontestable pour Cyworld qui réuni 20 millions d’utilisateurs (dans un pays de 50 millions d’habitants). Et pas question de créer plus d’un avatar par personne, puisque le numéro ID National est nécessaire pour se faire.

Le business model aussi est impressionnant : ils vendent des petits objets virtuels (des cadeaux à envoyer à ses amis, des illustrations pour décorer sa homepage, …). Et pas de business model de type annonceur et bandeau pub.

Le chiffre d’affaire généré ?
300 mille US dollars par jour.
J’ai fait le calcul pour vous, sachant que le prix moyen d’un gif ou jpeg est de 70 cents, cela représente 430 000 transactions, soit environ 2% des utilisateurs qui achètent chaque jour !

Pas de « killer technology » : mais bien un « killer usage »

12 heures de vol c'est long, mais 3 heures pour une chambre...

Partir en Corée depuis Paris c'est forcément être prêt à passer pas mal de temps dans les transports.

J’ai ce matin évité de justesse les malices d'un bagage non accompagné à CDG 2F qu’on fait exploser comme un colis piégé, ceux d'un tapis roulant en panne qui empêchent de passer le rayon X du service de sécurité ADP, pour réussir à me réfugier dans le VIP Lounge de Roissy.

Plusieurs de mes amis n’ont pas eu cette chance, la galère a duré 2 heures pour eux avant de pouvoir approcher de la salle d’embarquement.

Le vol fut sans difficulté, j’ai même eu la chance d’y déguster mon premier repas Coréen avec son fameux Kimchi.

Mais, arrivés à Séoul, toute la délégation d’entrepreneurs (43), s’est trouvée dans le lobby du Novotel face à un employé qui avait la lourde tâche de nous signaler qu’en raison du nouvel an lunaire, ils n’avaient pas eu le temps de préparer nos chambres.

3 heures d’attente dans les canapés du lobby du Novotel !!!

Les yeux brûlent un peu ;-)

Le voyage commence dès la montée dans l'avion

Voilà, à quelques heures de mon départ, je suis impatient ! J'ai reçu pleins de conseils, d'adresses, d'anecdotes, de contacts sur place de la part de mes "facebook friends". Merci à vous tous.

Comme le but de ce déplacement est de découvrir les innovations en rupture, les technologies émergentes, le mode de pensée et de management des Coréens, autant dire que je vais tenter de blogger depuis Séoul.

Le protocole et la mise en scène

Faire des rencontres d'affaires à l'étranger c'est toujours excitant.
A la fois parcequ'il s'agit de tenter quelque chose dans un environnement qui vous change du quotidien, et à la fois parceque les codes et le protocole permettent parfois de se sentir vraiment dépaysé.

Voici quelques clichés pris hier lors d'une discussion plutôt sérieuse avec des managers d'un grand groupe de presse de Pékin. Entreprise d'état, donc assez attachée à la tradition, l'entrevue de plus d'une heure nous a vraiment transporté dans un contexte décalé.

Le thé vert, l'échange de cadeaux, la banquette traditionnelle et les fauteuils sur la longueur de la pièce.

Sans parler des interprètes et de la séance de photos.

Il va tout de même falloir que je me méfie de ces gestes des mains quand je parle. Mon sang Italien sans doute ;-)

Mais c'est un peu loin de l'attitude chinoise.

Pékin ville olympique polluée ?

Il est 10h00 du matin, il fait beau (enfin disons qu'il n'y a pas de nuages), mais ce brouillard par beau temps est inquiétant.

Si je devais aller faire mon jogging quotidien dans la rue je serais tout bonnement effrayé.
Bernard Laporte, qui fait parti de la délégation, doit forcément y être également très sensible.
A vrai dire, ce n’est pas tous les jours ainsi, mais si cela tombe le jour où les épreuves de fond (je pense notamment au Marathon) auront lieu durant les JO 2008, j’imagine que les sportifs subiront l’impact psychologique de cette brume et auront quelques angoisses à l’idée de risquer une immense contre-performance ou quelques allergies respiratoires.
Il semble que le gouvernement prenne de nombreuses mesures pour limiter les émissions de gaz, notamment en régulant la circulation, mais bon… les JO c’est demain !

Intervention de Nicolas Sarkozy à Pékin

Faire parti d’un voyage officiel, c’est forcément passer pas mal de temps à attendre (entre deux conférences, deux allocutions, deux déplacements) mais c’est évidemment se sentir également soutenu dans sa démarche par les politiques de son pays.

L’intervention du Président Sarkozy a été ressentie comme cela par les chefs d’entreprise qui ont fait le voyage.
Notamment quand celui-ci évoquait les difficultés de notre balance du commerce extérieur. « Ce redressement passe par des pmes profitables et solides avec des entrepreneurs qui ont le goût du risque. Nous devons tous faire des efforts pour gagner des marchés mais aussi gagner de l’argent, il ne faut pas s’excuser quand une entreprise gagne de l’argent car une entreprise qui ne marche pas ne crée pas d’emplois ».

Nicolas Sarkozy a également souligné l’importance des collaborations Grands Groupes – PME dans cette démarche et dans l’implantation d’entreprises en Chine par des Français : « Et au delà des exportations il faut aussi favoriser les implantations françaises à l’étranger qui génèrent plusieurs dizaine de milliards de Chiffre d’Affaires » et ont forcément des incidences directement positives sur l’économie en France.