Eric BLOT - Awak'iT

MEDEF-PME Solidarité Entreprises ce lundi 15 juin 2009 à18h00

 MEDEF-PME : c'est ce soir au siège du Medef avenue Bosquet.

Un beau plateau :

CAC40

o       Guillaume Poitrinal, président du directoire Unibail Rodamco

o       Benoît Potier, PDG d’Air Liquide (arrivera vers 18h45)

o       Yves-Thibault de Silguy, Président du Conseil d'administration de Vinci

o       Francois Carcaud-Macaire, Directeur développement régional Total

o       Loïc Armand, Président de L'Oréal France

 

SBF 120

o       Pierre Bellon, président du conseil d’administration de Sodexo

o       Pierre Saubot, président du Conseil d'administration du Groupe Haulotte 

o       Dominique Heriard-Dubreuil, président du Directoire Rémy Cointreau

o       Yves de Chaisemartin, PDG Altran Technologies

 

ETI

o      

Frédéric Sanchez

, président de

la Commission International

du Medef, Président du directoire Fives

o      

Yazid Chir

, président du Medef 93 Ouest, fondateur et président de

la société Neocles

(groupe France Telecom-Orange)

o       Emmanuèle Perron, présidente du Comité de la Commande publique du MEDEF, présidente du directoire de TSO

 

PME-TPE

o       Catherine Rambaud, PDG d’Olympia

o       Jean-Jacques Henaff, président de Henaff SAS

o       François et

Nicolas Bergerault

, co-fondateurs de l’Atelier des Chefs

o       Eric Michoux, président du Medef Saône et Loire, PDG de Galilé Group

o       Pascal Gautheron, Président du Medef Côte d’Or, créateur groupe Fimadev, centre relations clients, télémarketing

o       Etienne Béchet de Balan, Directeur Général CEP Office Solutions

 

Spécialistes

o       Olivier Torres, enseignant-chercheur sur les PME

o       Robert Leblanc, président du Comité Ethique du Medef,  président d’honneur de la CSCA

 

Votre serviteur sera dans la liste des blogueurs officiels et engagés à cette cause ;-)

La PME attitude vous connaissez ? Laurence Parisot (Medef) pousse ce dossier.

Laurence Parisot aborde ce point vers la 5ème minute se son interview sur le plateau de France Info.
Il s'agit de sensibiliser les grands groupes français à la cause des PME.
Le constat est que ces grands groupes se referment sur eux-mêmes, tuant littéralement les PME qui constituent le tissus de leur éco-système. Hors n'oublions pas que les emplois en France sont majoritairement dans ces PME.

Lundi soir au Medef, une rencontre exceptionnelle se tiendra sur ce sujet avec un plateau constitué de Patrons de grandes entreprises (CAC40, SBF120) et de PME évidemment.

Voilà qui va sans doute toucher notre économie, nos dirigeants d'entreprise, nos hommes politiques.
Merci pour cette initiative et l'invitation : je serai là !
Et j'espère que mes grands clients aussi.

Laurence Parisot - Question du jour - 11/06/2009
envoyé par FranceInfo - L'actualité du moment en vidéo.

de l'intrapreneur à l'entrepreneur : vous pouvez changer les choses !

Awak'iT et bluenove accélèrent l'innovation participative interne

Voici un communiqué de presse qui vient illustrer le partenariat entre nos deux entreprises.

Si vous avez envie d'impliquer vos salariés dans l'innovation participative, et que vous pensez que les premiers résultats doivent être mesurables en septembre : alors lisez le communiqué de presse ci-dessous qui illustre notre offre d'innovation salariée fastrack.
(cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Le 1er mai à Paris : tous ensembles contre Sarko et Parisot

C'est en substance ce qui se disait dans le cortège parisien au niveau des militants CGT.
Les manifestants étaient calmes, trop calmes sans doute selon les organisateurs qui essayaient de motiver leurs troupes en leur demandant régulièrement s'ils étaient bien en colère, au travers des mégaphones.
Mais il faisait trop beau, ils ressemblaient tous beaucoup plus à des promeneurs flânant dans les rues parisiennes qui leur étaient réservées pour l'occasion.
Quand un nuage venait perturber le défilé, le poète mégaphonique scandait : " que le vent de notre colère chasse les nuages immédiatement ", et cela se produisait !
Un autre twitt 1.0 était assez bon à mon avis : "La crise c'est eux, nous sommes la solution".

Bref, je voulais voir, entendre, photographier, et expliquer à mon fils adolescent.
Nous avons vu, entendu, photographié, et compris que la mobilisation n'était sans doute pas à la hauteur des difficultés que le monde traverse.

Quelques affiches prises en photo sont disponibles sous flickr ici : http://www.flickr.com/photos/ericblot/sets/72157616965653753/

Séquestration de patrons ou prises d’otage de dirigeants : quid du boss-napping ?

Petite conversation à deux commencée au bureau et terminée via Google Docs, avec David Roy (Partner @ Awakit Group)

Après les salauds de patrons (voir l’ouvrage de Geoffroy Roux de Bézieux ), voici venu le temps des dirigeants séquestrés. En même temps si on les séquestre c’est sans doute que ce sont des salauds. (bon j'arrête).

Mais alors qu’il semble que les pays où l’on pratique la séquestration sont très peu nombreux (l’Italie vient de faire son entrée dans ce club très fermé), on peut clairement se demander l’impact que de tels agissements peut avoir sur l’image de la France à l’international, notamment au regard des investisseurs et entrepreneurs qui réfléchissent actuellement à mettre un pied sur le vieux continent.
J’ai demandé à David, un de mes associés, en charge de la partie international d’Awak’iT, en qualité de biculturel. D’après toi, comment les anglo-saxons perçoivent ces actions des salariés largement médiatisés ?

Surtout avec humour. Déjà, on sait que la France adore les manifs. Vu de l'étranger, une belle manif dans Paris, c'est comme la floraison des cerisiers - c'est un signe du printemps. Ca fait partie intégrante du mythe français. Et ça se traduit même par le terme utilisé. En France, les médias parlent de "prise d'otage", ou de "séquestration" (ce qui n'est pas faux) - dans les médias anglophones, on parle de "boss-napping". C'est un mot composé comme les adorent les anglophones. (Nous n'avons pas d'académie pour nous rappeler à l'ordre sous prétexte qu'un mot n'existe pas, alors inventer de nouveaux mots pour les faire rentrer dans le langage est un jeu courant des journalistes.) A la base, il y a "kidnapping" - un enlèvement, et un mot tout ce qu'il y a de plus sérieux. Mais dès qu'on commence à le décliner, il devient plus ludique. Il y a du "pet-napping" (ou encore "dog-napping" ) pour le vol d'animaux domestiques. "Goat-napping" pour le vol d'une chèvre, mascote d'une école militaire. Ou même "bronze pig-napping" pour le vol d'une statue d'un porc ! On n'oublie jamais pour autant que les problèmes qui mènent à ces actions sont sérieux - et il ne faut pas oublier les Etats-Unis et le Royaume Uni sont plus touchés par la crise actuelle que la France, donc ils savent parfaitement à quel point les problèmes des entreprises sont graves, et quelles peuvent en être les conséquences - mais le "boss-napping" fait plus sourire qu'autre chose.

J’entendais sur une radio d’information cette semaine que Bernard Tapie s’était exprimé sur le sujet. Pour lui le pire n’est pas la séquestration en elle-même, mais plutôt le fait que les salariés obtiennent gain de cause dans leur démarche. Ainsi, on diminue ici le nombre de licenciements après une séquestration de patron. Est-ce à dire qu’il avait pris de la marge ? Ou alors que ses conditions de détentions étaient à ce point intolérable ?
David, qu’en penses-tu ?

Je laisse l'analyse de leurs décisions à ceux qui connaissent mieux ces entreprises que moi ! Mais là encore, même s'ils reconnaissent que c'est plus agréable de dormir dans son propre lit que sous son bureau, les médias anglophones trouvent la situation plutôt comique. La patronne du cahier G2 du quotidien britannique, The Guardian, avait proposé un "boss-nap" du rédacteur en chef du journal. Ses troupes ne l'ont pas suivi, mais ont préféré la "boss-napper" elle ! Dans l'article qui expliquait leur geste, ils ont cité les conditions de détention des patrons français : "Three British managers and a French colleague had been held captive overnight at a factory in the Alpine foothills. They were later released, after enjoying an apparently delicious dinner. In France it is a terrible thing to a deprive a person of their liberty, but much, much worse to deprive them of a decent meal."
("Trois directeurs britanniques et un collègue français avaient été détenus pendant une nuit dans l'usine au pied des alpes. Ils ont été relaché, après qu'on leur ai servi un repas apparement délicieux. En France, c'est une chose très grave de priver quelqu'un de sa liberté, mais c'est bien, bien pire de les priver d'un bon repas.")
Les reportages de la BBC ont insisté sur le côté théatral et formel d'un "boss-nap", avant d'insister sur la qualité des moules-frites qu'on aurait servi aux patrons séquestrés. Et ce en regrettant qu'il n'y en avait pas d'aussi bons près de leurs bureaux !

Mais sur le fond, de quoi parlons nous ? D’une rupture totale de communication entre les patrons et leurs salariés. Quand les voies classiques du dialogue et de la négociation ne suffisent plus, il y a dérapage.
Et quand il y a dérapage il y a rattrapage. C’est le cas des politiques, qui y vont tous de leurs petites phrases, pensant aux prochaines échéances électorales. Ou de quelques leaders syndicalistes qui voient sans doute une opportunité de revenir sur le devant de la scène.

Et là tu mets le doigt sur la grande peur de Business Week , pour qui le grand danger en cas d'interdiction de "boss-napping", c'est que le ras-le-bol des ouvriers s'exprime plutôt par une grève générale que par un moule-frites au bureau pour les patrons...

Les communicants gardent le moral malgré les restrictions budgétaires

C'est une étude Ujjef - Occurence qui souligne l'optimisme intrinsèque de la profession. La crise ne viendra pas à bout du moral des gens de communication.

Show must go on !

Ujjef Occurence : Moral Communicants

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La rémunération des patrons fait débat, c'est le moins qu'on puisse dire.

La rémunération des patrons fait débat, c'est le moins qu'on puisse dire.

Au Japon, les mieux payés ont baissé leur salaire par solidarité avec les salariés par ces temps de crise.
On en n'est pas là aux Etats Unis et en France. (voir les affaires AIG ou de la Société Générale)
Quand une entreprise va mal il faut faire preuve de modération, au delà du fait qu'une entreprise subventionnée par l'état devrait réfléchir à son image vis à vis des citoyens (donc de ses clients et salariés)

Même si on ne peut pas résoudre la crise en s'attaquant à ce point, la notion de symbole à son importance (voir le collier de Marie Antoinette).

Les gouvernements ont agi très vite avec une énorme pression.

Le problème de la fiscalité dissuasive c'est que cela tue le truc. Or, justement, ce truc est un des seuls leviers pour permettre à des start'ups d'attirer des cadres de grands groupes en phase de croissance et d'incertitude. (je parle des stock options)

En conclusion, il faudrait bien que les grands patrons réfléchissent avec leurs conseillers en communication et en image, pour peu que ces derniers soient dotés de bon sens, plutôt que d'attendre une action législative dans ce domaine. Cela leur permettrait sans doute d'être sur le bon chemin en cette période compliquée.

Entreprises vs salariés : a qui profite ce débat ?

90% des salariés dans les secteurs ICS (Industrie, Commerce, Service) le sont dans des PME.
10% dans les grandes entreprises et les services publics
(source INSEE)
Plus de la moitié de ces emplois au total sont dans des PME de moins de 50 salariés.

Par les temps de crise qui sont les nôtres, nous constatons combien de nombreux journaux ont adopté une stratégie éditoriale scandaleuse, dans une sorte de compétition à la titraille racoleuse.
Dénoncez un coupable et vous vendrez vos feuilles de choux.

Le coupable du moment ? Les entreprises, a qui ont donnerait des milliards au détriment des salariés.
Sauf que n'oublions pas de rester lucide : les milliards sont injectés dans l'économie et l'industrie des grands groupes, pas dans les PME.
L'opposition des entreprises et des salariés n'a donc pas de sens, si ce n'est de créer une tension sociale supplémentaire qui ne fera qu'accentuer la fragilité de notre économie face à la crise.
Les vraies entreprises qui créent des emplois, du PIB, de l'innovation, ne font pas tant de bénéfices que cela, et sont forcément solidaires de leur salariés : c'est presque leur ADN qui veut cela.

C'était mon coup de gueule de fin de week-end, mais je suis certains que j'y reviendrai.
Le problème fondamental en France étant le manque de culture économique.

La puissance de la communication NTIC pour faire de la pédagogie

J'ai piqué ce billet sur l'intranet du groupe Awak'iT.
Le titre original du billet était " comment faire du fun avec du chiant " et il explique qu'en combinant plusieurs métiers de l'agence on arrive à une production qui pourrait avoir du succès sur un sujet pourtant pas passionnant.
Evidemment je ne suis pas d'accord avec l'ami Alex sur le fait qu'un cours d'économie soit chiant ( on devrait d'ailleurs un jour s'attaquer à cela dans notre éducation nationale de manière sérieuse ), mais je vous laisse admirer le geste de comm et imaginer son impact.
Désolé c'est en anglais.