Ce n'est pas nouveau, mais c'est d'actualité !
Depuis longtemps les marques, et les entreprises commerciales qui les hébergent, se passionnent pour leurs notoriétés. Les instituts de sondage en savent quelque chose, ayant construit leur business modèle sur cette idée.
Les politiques aussi sont littéralement hypnotisés par les indicateurs qui traitent de leurs notoriétés, notamment durant les périodes électorales, et cela tout le monde le comprend (même si certains le critiquent).
L'avancée d'Internet dans ces secteurs (consommation et politique) a permis à certains de voir le jour : les influenceurs ! Ils sont courtisés par les uns, craints par les autres, surveillés par tous.
Evidemment, qu'un blogueur influant (bien classés dans wikio par exemple) dise du mal de votre produit et c'est sans doute le début d'une campagne négative en ligne qui fera la part belle à vos concurrents. Il faut donc que quelqu'un (au marketing) soit chargé de surveiller la toile (en scrutant ce qui s'y dit avec vos mots clés) et permette d'intervenir en prenant part au débat ou en contre argumentant, avant que le phénomène ne soit destructeur de valeur.
Ce quelqu'un d'un nouveau genre fait un peu parler de lui en ce moment dans la blogosphère, quand il est chargé de surveiller (et de protéger) les politiques et les ministères (plutôt que des marques).
Tiens et pourquoi donc ?
Probablement que les utopistes se sentent attaquer dans une sphère qu'ils croyaient de liberté ! Pour eux qu'il y ait une surveillance d'opinion est sans doute synonime en deuxième lecture de sensure. Ils ne pourront croire qu'il s'agit d'un outil de gouvernance lié à un souci d'ajuster en temps réel quand on se trompe ou d'accentuer quand on est suivi par le plus grand nombre. C'est oublier que les politiques aiment être aimés.
Tout ceci pour dire que Xavier Darcos lance un appel d"offre de surveillance de la toile assez critiqué (SIG avait fait la même chose il y a quelques jours). Les agences de comm et celles spécialisées dans l'intelligence économique sont sur les rangs, TBWA anticipe même en publiant une offre de stage correspondant à cette mission.
Et vous, vous en pensez quoi ?